Guillaume Beaugé – Peintre
« L’artiste doit éduquer non seulement son œil mais aussi son âme. » – Wassily Kandinsky
Sous le ciel changeant, Guillaume Beaugé capte la respiration des torrents, ces symphonies naturelles où chaque goutte s’accorde à l’univers. Son parcours débute dans l’atelier des grands maîtres des Beaux-Arts de Paris, où il obtient son diplôme en 1972 avant de recevoir le prestigieux Prix de la Casa Velázquez en 1976. Mais c’est dans la nature, là où le chaos semble danser avec l’harmonie, que son âme trouve sa cadence.
« Retour à la nature ne signifie pas forcément retour au figuratif », affirme-t-il. Pour Beaugé, le paysage dépasse la simple vision ; il insuffle des cadences et des rythmes d’une immense cohésion, où « rien n’est gratuit, mais tout est raccordé à l’ensemble ». Ces mots résonnent dans chacune de ses toiles, où la nature devient un dialogue profond entre liberté et structure.
Face aux paysages vivants, il installe son chevalet. L’été devient son complice, un théâtre de sensations où l’air, les bruits et la lumière imprègnent ses sens. Il emporte dans son carnet des croquis fugitifs, empreints de spontanéité, qu’il fait mûrir des mois, parfois des années, dans la solitude de son atelier. Ce va-et-vient entre l’extérieur et l’intérieur, entre le vif de la nature et la méditation, donne naissance à des toiles gigantesques, fruits d’un travail de bénédictin.
Les torrents de Beaugé ne sont pas seulement des paysages, mais des récits, des chants de liberté et de cohésion. Chaque tableau est une immersion où le spectateur ressent la puissance du monde naturel, sublimée par l’œil et la main de l’artiste. Une rencontre intemporelle entre l’homme et l’immensité.
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