CORDONNERIE SEROR – L’art de la cordonnerie à Genève
Genève, ville chic et qui marche.
Une ville dont le bassin possède un fort potentiel de piétons de luxe “avec ses multinationales, ses avocats et ses banquiers qui doivent être bien habillés et donc bien chaussés” remarque Yohan Seror, le cordonnier haut de gamme le plus couru de la région depuis 16 ans.
Dans ses deux ateliers boutiques situés à la Place Longemalle et aux Eaux-Vives, ce compagnon du devoir né à Paris relifte les souliers fatigués d’une clientèle qui a du style. Ici, le top des marques pour homme (John Lobb, Weston, Santoni, Crockett & Jones) copine avec le tout fashion féminin (Chanel, Vuitton, Louboutin, Jimmy Choo).
Par ailleurs, la cordonnerie de Longemalle a été entièrement rénovée et modernisée ce qui permet un bel espace d’accueil aux clients.
“Les chaussures pour femme constituent notre principal source de travail. Elles s’usent plus vite mais les réparations y sont aussi plus légères”.
“Un homme qui entretient bien ses souliers peut les garder 20 voire 30 ans. Du coup, les réparations de celles-ci sont souvent plus conséquentes”, continue Yohan Seror qui a démarré dans le métier en apprenant la botterie du côté de Strasbourg, Nevers, Angers et Paris. La condition sine qua non pour savoir réparer dans les règles de l’art.
“La réparation, c’est là que je suis le meilleur, fabriquer des chaussures ? j’aurais pu mais il y a que peu de place pour les excellents artisans bottiers. La clientèle est minuscule, l’embauche rare. En vingt ans, la France en a produit trois ou quatre immenses comme Anthony Delos, Pierre Corthay, Stéphane Jimenez ou Philippe Atienza”.
Ceci dit, depuis quelque temps, la cordonnerie de luxe profite d’un nouvel engouement. “Au début de mon compagnonnage, je m’attelais à un métier en péril. Aujourd’hui, tout a changé. Le savoir-faire attire de plus en plus de jeunes apprentis passionnés”.
“Berluti a bouleversé les mentalités dans les années 90” confie Yohan Seror, qui forme aujourd’hui son troisième apprenti bottier. “Ils ont adapté l’esprit de la chaussure pour femme, à la chaussure pour homme. Ils ont incité des nouvelles marques à se lancer. Il y a 20 ans, il y en avait peut-être six, en 2020, on en compte facilement une trentaine”. Comme souvent, c’est le réseau qui a changé la donne et permis à cet artisanat du cuir de sortir de sa confidentialité. “Internet a beaucoup fait pour raviver l’intérêt. Quand j’étais apprenti, l’âge moyen des acheteurs tournait aux alentours de 50 ans. Maintenant, la moitié de ma clientèle sont des jeunes de 20 ans très bien renseignés et qui savent qu’en achetant une paire haut de gamme, ils investissent dans un produit qui va durer”.
Aujourd’hui, Yohan Seror est un homme heureux, propriétaire d’une entreprise qui compte pas moins de huit employés et qui ne cesse de s’étendre et de s’enrichir afin de pouvoir toujours répondre favorablement aux demandes de ses clients.
Depuis 2 ans, nous avons investi pour le plus grand plaisir de nos clientes dans de nouveaux modèles de sandales pour femmes en cuir de Toscane à la mode de Capri. Ces sandales sont réalisées sur mesure, entièrement personnalisables et sont en vente dans nos cordonneries à partir de 150.- CHF:
Alors, mesdames et mesdemoiselles, vous savez ce qu’il vous reste à faire pour découvrir la sandale la plus tendance et abordable du marché.
Vous avez aimé cette article ? Partagez-le
A lire
Catégories
Catégories
- Artistes du monde (713)
- Bio et terroir (1)
- Découverte (17)
- Metiers d'art (56)
- Nouvelles Tendances (30)