Françoise Labrude Poirier – Artiste plasticienne

Françoise Labrude Poirier – Artiste plasticienne

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Née à Orsay dans un contexte d’après-guerre mondiale, Françoise Labrude Poirier grandit aux côtés d’artistes et de collectionneurs d’Art Déco, notamment Marcel François, un peintre post impressionniste ami de ses parents, qui devient son Maître, à Paris, sur la Butte Montmartre, au 13 de l’avenue Junot, non loin de la place du tertre, du moulin de la Galette, dans l’atelier de Francisque Poulbot qu’il a repris en 1951 après sa mort en 1946 (sa nièce Zozo lui offrit son chevalet). Dans les années 50 on pouvait y rencontrer des artistes de variétés comme Bourvil, Annie Cordy, Luis Mariano…

Les parents de sa « famille d’accueil » étant collectionneurs, ses yeux ont la chance de se poser sur des œuvres de grands maîtres comme Rodin, Renoir, Monet, Utrillo, Derain, ou encore Vlaminck et la jeune artiste va s’épanouir étant bercée par les arts et la sensibilité artistique, elle cultive le culte du beau dès son plus jeune âge et elle comprend que la création artistique sera sa compagne de vie.

Sa révélation profonde est née de sa rencontre avec « la Matière » et de l’émotion jusqu’aux larmes, ressentie devant un petit cheval gravé dans la roche calcaire d’une grotte pyrénéenne il y a 30 000 ans… Dès lors, elle se passionne pour la chaux aérienne : issue des calcaires les plus purs, cuits à 900 degrés, mélangée à de la poudre de Pierre aux pigments et à très peu d’eau elle redevient « Pierre » par carbonatation en se chargeant de gaz carbonique (elle servait de fond aux fresques qu’elle a protégé de l’humidité depuis l’antiquité jusqu’à nos jours).

À travers les rencontres, les échanges, d’exposition en exposition elle va se dévoiler au travers de nombreuses compositions, allant des panneaux publicitaires, aux aménagements intérieurs.
L’eau, les reflets, la lumière, la transparence, la nature et l’architecture l’inspirent. Chaque commande, chaque chantier, chaque home-staging, chaque création va l’animer, elle se lie à l’existant, aux accidents et elle est juste attentive à ce qu’elle ne sait pas.

Par le trompe-l’oeil, elle contrôle son imagination et l’image devient un prétexte pour fixer l’instant dans la matière, elle réalise une série de fresques mobiles sur des panneaux de bois pour le Salon des indépendants de 2003.

« Femme de marin » elle partage, la vie d’un Commandant de Navire-Câblier déposant la fibre optique au fond des mers de la planète bleue pour la communication entre les Humains. Passionnée par la Photo pour saisir « l’instant », sur le thème de l’eau, elle passe à « impressionnisme numérique » avec une série de » Carrés d’Eau » imprimés sur toile et sur verre acrylique.

Elle expose à la « Maison de l’entreprise » à Nancy en 2009 où elle rencontre Martine Cornevaux, attachée de Presse du MEDEF Lorraine, qui vient de reprendre la Manufacture Royale de Bains les Bains avec son mari François Cornevaux (ancien pilote moto Paris Dakar Privé…)

En 2018, pour la classification « Maison des illustres » elle réalise un portrait en pied de Julie Victoire Daubié 1ère bachelière de France, née à la Manufacture Royale de Bains les Bains en 1824. Ses fresques mobiles et ses impressions numériques y sont exposées depuis 2010…

Cette notion de partage, cette envie de transmettre sont les sources de sa motivation sans faille, l’ADN de sa signature artistique. Petit à petit, par le dépôt de sa « Matière », l’insertion de ses ressentis et son besoin d’expression, elle nous saisit et nous invite à communiquer à l’aide du langage universel qu’est la création ! une âme sœur qui la fait sourire et briller encore aujourd’hui.

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