Labor Robert – Artiste peintre

Orphelin, LABOR Robert se découvre une passion pour la création durant son adolescence. Il peint et se crée un monde imaginatif stimulant, un univers qu’il va perfectionner au fil des expositions et des formations. Cet amour pour les arts va le conduire à devenir professeur d’arts plastiques, une profession qu’il va mener en parallèle de sa production de tableaux personnels. Il va notamment être contacté par Madame Pompidou pour réaliser une fresque avec ses élèves, une création intitulée « Nous sommes tous des poètes ». Une œuvre pour laquelle il gagnera aussi un prix. Il a aussi réalisé une sculpture monumentale pour le Lycée Roland Garros du Tampon sur l’île de la Réunion. LABOR s’épanouit, avance avec assurance et se plaît à s’exprimer autour de différentes techniques telles que la sculpture, le fusain, le dessin ou encore la peinture, Collages, œuvres mixtes, compositions digitales, écritures et recherches. Un bagage créatif contenant Less is more, Part-over et peintures pansées…

Il s’inspire du monde qui l’entoure, de la femme et de son pouvoir à donner la vie, pour se pencher avec sincérité sur son art, pour produire une œuvre capable de devenir une conversation avec l’ART, la Société, la poésie. Un échange avec celui qui regarde, qui s’oriente autour d’une composition colorée abstraite et ponctuée d’une tendance cubiste. Il se livre par le biais de monotypes de peinture et des matières qui se transforment sous sa main. Il déclare : « L’art, c’est facile pour moi, il s’agit de mon don et de ma passion. » Tout doucement, il dépose un témoignage sur le monde en couvrant la toile et mêle la philosophie à l’art, à sa sensibilité pour créer une transmission de ressentis méditative.

Nos yeux parcourent les œuvres de l’artiste, ils se perdent dans les nuances, les formes et se lient à la sensibilité de l’auteur pour nous inviter à l’interrogation. LABOR interroge en peinture, il fait des recherches sur la sensation et étudie la matière pour s’exprimer avec authenticité. C’est là que le spectateur prend la main et définit la suite de ce partage qui peut aboutir à une conversation ou un débat silencieux. Il dit : « La peinture, c’est la conversation des peintres et les tableaux qui conversent entre eux. Voilà pourquoi c’est un travail instinctif. C’est un dialogue permanent entre la toile, les couleurs, sa position, la vision personnelle, tout vient naturellement quand je prends mon pinceau… Je trace un trait et il vit dans la surface, c’est mon dialogue avec le tableau. »

Alors, on se laisse prendre au jeu et on se lie à l’artiste pour découvrir sa vision critique sur le monde, les évènements marquants de l’histoire ou encore les souvenirs qui le touchent. Sur chaque toile la connaissance vient se mêler à sa passion, la technique convie la sensation et fait vivre les sens. C’est là que l’on se retrouve plongé au cœur de la créativité de LABOR et que notre instinct s’associe à notre esprit pour communiquer avec la sensibilité de l’artiste. C’est une conversation, un échange, un voyage…

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