M. Ammour – Artiste peintre

M. Ammour – Artiste peintre

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Quatrième enfant d’une famille de six, M. Ammour a grandi dans la banlieue parisienne. Issu de parents d’Afrique du nord, il a eu une scolarité plutôt difficile ; bien qu’il réussisse sans trop s’investir les cours de dessins, ce n’est pas à cette époque que débute sa passion.

Pâtissier de formation, c’est dans l’intérim qu’il trouvera du travail et sera en 1990 préparateur de commandes pour un entrepôt de livraison de peintures pour sols en époxy : il devait préparer les pots pour les commandes. D’un naturel hyper actif, il réalisait le travail d’une journée entière avant midi et commençait à s’ennuyer sévèrement. C’est ainsi qu’il commence à utiliser les échantillons de peintures pour peindre sur des carrés de carton ou d’isorel, découpés dans les palettes. Avec des petits pinceaux trouvés sur place, il dessine des petits personnages plutôt dans le style pop art, et apprécie les couleurs. Il commence à apprendre au fur et à mesure en prenant des livres d’art à la bibliothèque et fait de la peinture une passion. Il commence à étudier les artistes et trouve de l’inspiration chez les artistes comme Picasso, Monet, Caillebotte ou Van Gogh.

A 25 ans, il tentera de rentrer aux Beaux-arts, mais sans le bac, il ne recevra même pas de réponse. Il rêve encore aujourd’hui, à quelques années de la retraite, de faire une formation pour pouvoir apprendre les fresques, les trompe-l’œil ou les personnages. Son premier atelier sera dans un local dans l’HLM où il habitait. Partout où il va, il cherche des ateliers pour pouvoir s’épanouir et s’établir car il faut pouvoir stocker ses toiles immenses et il a besoin d’espace. Il aime s’essayer à toutes formes de supports et peindra par exemple sur des tuiles canals ou encore sur du métal rouillé. Capable aussi bien de reproduire des œuvres de peintres connus que de créer ses propres peintures, pour lesquelles il obtiendra le prix de l’originalité dans un concours, il expose ses œuvres aussi bien dans son atelier que dans les bureaux de son entreprise (la CPAM). Poussé par son épouse et par le besoin de place, il commence à vendre quelques œuvres, mais à contre cœur car « on ne vend pas ses gosses ». Aujourd’hui, il cherche à mieux connaitre le vocabulaire et surtout veut se faire connaitre par ses pairs. La critique l’intéresse, bonne ou mauvaise ; en tant qu’autodidacte passionné, il veut savoir où se situe son art et cherche constamment à progresser. Quand on regarde son parcours et sa progression, seul, entre ses heures de travail et sa vie de famille, on ne peut qu’être admiratif.

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