Mathilde Helly – Artiste polymorphe

Entourée par des passionnés d’art, Mathilde Helly apprend à connaître cet univers au fil des voyages, des expositions et des discussions avec ses parents, grands amateurs de ce monde à part. Elle noue alors rapidement un lien avec la créativité et se voit échanger très tôt avec les artistes, une intimité facile qui en dit long sur son besoin de créer. Elle va notamment travailler dans le monde du spectacle, ce qui lui vaut se titre d’artiste polymorphe. La composition devient alors libératrice, animée par une envie d’expression, c’est là que l’art devient son langage. Alors, elle explore, se formant en parfaite autodidaxie, simplement guidée par sa propre curiosité.

Son esprit entame alors un voyage qui va la conduire vers de nombreuses techniques et matières. L’encre, l’aquarelle, le pastel, la peinture et bien plus d’autres médiums, parfois même récupérés, vont lui permettre de révéler l’invisible. Mathilde Helly n’a pas de technique précise, son besoin de composer dicte la marche à suivre et les acteurs de cette création. Elle se métamorphose, elle évolue au grès de ses inspirations, plongeant intégralement dans son imagination et pratiquant également la photographie. Sa formation est perpétuelle, le geste artistique est libre et toutes les sensibilités sont permises…

La nature est une muse, une compagne presque silencieuse qui murmure à son oreille. Le soleil, les fleurs et les trésors cachés de cet environnement viennent prendre place sur les œuvres de l’artiste. C’est ainsi que la polymorphe vient cueillir nos sens, on semble renifler le parfum de la rosée, toucher la douceur d’une feuille ou encore sentir le vent sur notre chevelure. Au côté de ce monde silencieux, le mouvement fait son apparition donnant vie à des œuvres mélodieuses où la lumière valse pour rendre hommage à la beauté de la danse. Les arts sont omniprésents, sous toutes leurs formes, tout comme ils le sont au quotidien dans la vie de Mathilde. Les tableaux de l’artiste sont des expériences, des moyens d’éveiller les consciences et surtout la preuve que le monde est beau sans notre intervention, sous sa forme la plus sauvage et la plus instinctive.