Michel de Alvis – Artiste peintre

Michel de Alvis – Artiste peintre

Le pont des Arts 2001

Michel est né le 16 Juillet 1936 à Paris dans le 10ème arrondissement ; il a vécu à Paris dans le 18ème proche de Montmartre avec une parenthèse de 1940 à 1947 à Pommerieux dans la Mayenne pendant la guerre.
Il est décédé le 20 Octobre à Paris dans le 12ème arrondissement.
Après son service militaire, il s’installe dans un appartement au pied des Buttes-Chaumont, qui sera également son atelier principal et qu’il conservera toute sa vie pour aller régulièrement y travailler. Il se mariera en 1962 et aura un fils Marc avant de divorcer en 1982.

 

Après avoir fait une école de graphisme à Paris, il se rend compte qu’il est plutôt attiré par la peinture et il enchaîne sur des cours de dessin et peinture et s’inscrit aux Beaux-Arts qu’il ne fera pas étant appelé au service militaire (après avoir obtenu une dérogation). Après 27 mois de service militaire (fin 55 à début 58), il s’inscrit dans différents ateliers dont celui de Daniel Du Janerand qu’il a beaucoup apprécié et auprès de qui il m’a dit avoir vraiment appris.
Il commence à exposer en 1959.
Il appréciait énormément les réalisations de William Turner, Pablo Picasso, Jean Cocteau, Jules Pascin, Claude Venard, Nicolas de Staël et plusieurs grands peintres classiques (Jérôme Bosch, Jean Siméon Chardin, Franscico de Goya, Eugène Delacroix, ..).

 

Il s’est attaché au début aux natures mortes (bouquets, coupe de fruits de toutes saisons, différents objets : vases, pots divers dont d’apothicaire) puis est allé progressivement vers des natures mortes portant sur les jeux d’échec et de cartes et les partitions de musique avec instruments ou non) ; il s’est ensuite lancé sur la réalisation de paysages. Ces paysages préférés étaient les paysages méditerranéens : Italie – notamment Venise, Espagne, Portugal, Maroc, Grèce, Turquie. La  découverte tardive de l’Inde-Rajasthan (2007), la Thaïlande (2007 puis 2012), le Vietnam (2012) et  enfin le Cambodge ou du moins Angkor (2015) l’a passionné.

Il a tout au long de sa vie dessiné et peint des nus.
De même qu’il a tout au long de sa vie peint des voitures anciennes, des locomotives anciennes, des aéronefs, des ballons car ces moyens de transport le fascinaient.
Enfin, il a beaucoup peint sur soie également, également des natures mortes, paysages et sujets fantaisie.
Mais par-dessus tout, il aimait Paris, Sa ville, rien ne pouvait être plus beau. Elle était d’ailleurs souvent en fond de natures mortes ou de mise en valeur d’aéronefs ou de ballons.
« Paris ma ville, ma belle ville, éternelle et pourtant si changeante et troublante mais jamais décevante vers qui je reviens toujours malgré les beautés découvertes ailleurs.
Paris, mon bel amour,  que j’ai parcouru du Nord au Sud, d’Est en Ouest, du haut de ses tours jusque dans ses petites cours, Paris qui pulse et qui bat, Paris sens-tu mon cœur qui bat à l’unisson ? »

 

Tout au long de sa vie, Michel de Alvis a croqué Paris. Il a dessiné cette ville, sa ville, au crayon, à l’encre, au stylo, sur papier et sur carton ; il l’a également peinte à l‘encre et à la gouache et à l’huile sur papier, carton, toile, bois et soie. 

 

Quelle était sa démarche ?
A l’extérieur, croquis au crayon ou stylo bille, beaucoup de photos (souvent d’un même sujet à plusieurs moments de la journée). Il ne travaillait qu’en atelier (sa palette faisait environ 1m à 1,20 m de long sur 50cm de large) et il commençait toujours par des études sur papier, voir carton. Il y aura une exception : la série réalisée de septembre à décembre 2012 l’a été directement sur toile, son objectif : convaincre le spectateur qu’il voit au travers d’un prisme. 

Parcours Artistique

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