Patrick-S – Visual Artist

Patrick-S – Visual Artist

renard

Patrick-S est un homme très mystérieux. De sa vie privée, qui ne regarde que lui, nous ne dirons rien, hormis le fait qu’il habite à la lisière d’une forêt et que cet emplacement au plus près de la nature l’inspire et le comble.
Intéressons-nous plutôt à sa démarche artistique, qui, comme pour le bon vin, il prend le temps de faire mûrir, jusqu’à ce qu’il décrète que son œuvre est fin prête.

Même si Patrick-S se présente comme autodidacte, il faut admettre que ses bases sont solides. Dès l’âge de 15 ans, il fait des études de tailleur de pierre puis passe l’année suivante dans une école de photographie. Fort de ces acquis et de son sens de l’observation, il commence à créer. Son allié est la nature, qui lui offre de nombreuses sources d’inspiration. « Je me promène en forêt et je prends ce qu’elle me donne, que cela soit une rencontre avec un animal ou un bois, une pierre… J’en recherche l’équilibre parfait, puis je les peins. »

Armé de pigments naturels et d’huile de lin, il peint la pierre et le bois avant de les sculpter. Lui qui ne se considère pas comme un artiste, mais juste un homme, sculpte, réalise une photo ou encore un tableau. Selon ses trouvailles, il a ses périodes. Tantôt plus l’un, tantôt plus l’autre. Pour ses toiles et ses sculptures, sa démarche est assez originale. Très souvent, lorsqu’il en termine une, il en peint une deuxième dessus, parfois même, une troisième jusqu’à obtenir satisfaction. Tous ses tableaux se positionnent en losange sur les murs. Existe-t-il une quelconque obligation quant à l’inclinaison à observer ? Pour qui, pourquoi, d’ailleurs ? Pour lui, l’art doit interpeller. Il ne cherche pas forcément à plaire, préférant de loin être guidé par la passion.

Il utilise sa maîtrise du feu pour changer la couleur des éléments et la structure. Son travail se fait toujours en total respect avec eux. Pour lui, point de ponceuse, juste une scie japonaise, une lime ou une scie à main. Les outils mécaniques ne lui conviennent pas, trop rapides et pas assez précis à ses yeux. Entre ses mains, il sculpte un bois de cerf ou ponce au papier de verre jusqu’à ce que la pierre soit lisse. Le temps ne compte pas, seul le respect de ses trouvailles en pleine nature, qu’il accepte comme un cadeau.

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