Thierry FAURE -Artiste peintre

Thierry FAURE -Artiste peintre

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Depuis son enfance, Thierry Faure s’intéresse à l’art, en particulier le dessin, dès l’âge de sept ans atteint de la folle maladie du cheval, il le fait galoper, trotter et sauter sur ses cahiers d’écolier au détriment des maths et du reste. Sa mère qui peignait beaucoup lui donna ce conseil : Pas de crayon ni de gomme, on ne revient pas sur son trait, il lui resta la plume, l’encre et les taches qui vont avec.

Malgré le bruit des sabots lui galopant dans la tête, il s’imprégnait de cet univers de la peinture au cours des conversations tenues par les amis peintres passionnés qui visitaient souvent ses parents.

Néanmoins il refuse de suivre l’école des beaux-arts pour se consacrer à une carrière équestre qui s’étala sur environ une dizaine d’années et en 1977 quoique toujours cavalier il se remet à  renouer avec la peinture, autodidacte mais passionné. Il présente sa première exposition en 1982. Thème du cheval au début, puis il élargit son horizon avec la musique puis l’abstrait : finalement et tout doucement, pour ce dilettante, le thème devient secondaire, un prétexte.

Le thème est un squelette qui supporte le bel habit que peut être la peinture, ne pas s’enliser dans le conte ou l’anecdote. La peinture devient un pèlerinage entre ciel et terre, la musique qui se trouve être complémentaire de la peinture, l’abstrait pour monter au ciel, encore des chevaux pour courir avec ou derrière le vent, et des recherches sur le vitrail pour la lumière, et bien d’autres choses au gré de ses rêves et de ses envies.

Ce dilettante a besoin de diversité en suivant quelques principes simplistes : en premier lieu ne pas avoir de principe quoique … oublier un bon tableau pour ne pas se recopier, ne pas chercher à plaire, se souvenir des croutes pour ne pas recommencer.

La peinture : huile, aquarelle et gouache, devient une sorte de pèlerinage, une aventure ou la diversité reste le seul guide, toute forme de sa création suit une courbe, en haut de cette courbe il s’oblige à passer à autre chose. Se surprendre soi-même, puis ceux qui le regardent, parfois choquer un peu mais ne pas provoquer.

Bien vendu en France dans les années 83-84, il exposa ensuite à l’étranger : Angleterre puis Irlande et Etats-Unis. A la suite de la crise mondiale de 2008, il se concentra de nouveau sur la France, retiré dans sa campagne et entouré de ses chevaux. Il peint et expose dans ses vieilles maisons où il se terre dans son atelier et se présente à ses visiteurs dans sa galerie.

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