Yolande Coomans – Artiste peintre

Yolande Coomans – Artiste peintre

ORPHEE IMG_1322 2
Musicienne passionnée par le piano, Yolande Coomans découvre l’art à la lecture d’un livre : « Lettres à un jeune poète » de Rilke. Son amour pour les arts est également renforcé par les compositions d’Olivier Messiaen, un organiste et compositeur de renom. Au travers des réponses de Rilke ou encore des mélodies de Messiaen, Yolande découvre deux penseurs apparaissant comme des soutiens spirituels. Deux personnalités qui vont animer en elle un besoin de créer. Alors elle renoue avec ses ancêtres peintres, plonge dans ses racines pour peindre et apprendre, notamment au sein des Beaux-Arts de Bruxelles ou encore de Paris.

Malgré toutes ces techniques parcourues et ces formations, elle conserve sa liberté, sa capacité à se nourrir d’une indépendance libératrice… Elle dit : « Avec mon caractère je ne peux pas rentrer dans les mouvements… Je m’installe sur les épaules des géants et là je regarde, mais jamais je ne cours après un autre peintre, c’est central dans ma philosophie et position d’artiste. J’ai aussi enseigné pour transmettre le fait de se nourrir des précepteurs afin d’ajouter sa propre pierre à l’édifice. »

 

Dans une valse d’affection pour la littérature, la mythologie, la musique ou encore l’art pictural, l’artiste exprime sa pensée par le biais de la couleur, des contrastes et d’une connaissance certaine des valeurs. À cela, dans son œuvre, s’ajoute les jeux de lumière, les mélanges de nuances et toutes autres particularités si sont chères au métier de peintre. À tout ce bagage, elle ajoute sa sensibilité et son goût pour la recherche.

Bien qu’elle ai parcouru un large panel de techniques, allant du pastel à la peinture acrylique, Yolande Coomans se lie à l’huile onctueuse, l’aquarelle hasardeuse ou encore l’encre intense. La peinture à l’huile, qu’elle travaille en demi-sec lui offre la possibilité de méditer, la matière laisse de l’espace à la pensée. L’aquarelle est plus spontanée, le hasard s’y glisse et ajoute du charme par la surprise, insaisissable. Encore une fois, dans sa technique on retrouve une place pour le silence, notamment lorsqu’elle travaille avec l’encre de Chine qui laisse deviner son goût pour la littérature.

Les lectures, les poésies, les notes musicales ou encore les observations encouragent l’artiste à se connecter à son univers intérieur. Elle se nourrit en permanence afin de cultiver sa curiosité et son inspiration intimement liées à son envie d’apprendre, de connaître et de rester authentique. Sans s’en rendre compte, elle nous captive et nous invite à participer à cette quête de sens…

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le
Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Comments are closed.